samedi 8 septembre 2012

Journal d'un loser


          Bon... il y a quelques livres qui peinent à voir arriver leur chronique... Je les ai lu il y a un moment et plus j'attends pour écrire les chroniques plus c'est difficile de les écrire. Alors je me lance pour celui-ci, car j'avais pris des notes à ce moment-là.

          Voici le journal d'un lycéen banal qui va voir sa petite vie tranquille se changer quand sa mère lui demande de tenir compagnie à une copine de collège qui est atteinte d'une leucémie. Lui n'en a pas du tout envie.

          L'impression qui me vient quand je repense à cette lecture, et sans regarder mes notes est plutôt positive. J'ai rigolé et l'histoire est plutôt sympathique. Le garçon ne veut pas avoir à faire à une leucémique et tout ce qui suit habituellement ce genre d'intrigue: sentimentalisme, réflexion sur la mort, et tout et tout. Non, lui refuse tout cela. Seulement il va s'attacher peu à peu à cette jeune fille. Du coup, le sujet du cancer est traitée de façon différente et c'est ça que j'aime.

          Donc l'humour! C'est drôle. Mais c'est aussi un peu lourd. On se retrouve avec un garçon qui a un humour digne d'un élève de maternelle. Il parle sans cesse de vomi et c'est extrêmement agaçant. De plus, notre héros a un ami plutôt particulier: il est très très grossier. On a donc profusion de mots vulgaires dans ce récit. C'est assez usant. Je n'ai rien contre l'utilisation de ce langage dans les romans mais là ça ne sert à rien et trop c'est trop! Pourtant Earl, cet ami dont je parlais, est un personnage que j'aime bien. Il se montre comme un gros dur, malgré sa petite taille, et c'est ce qu'il est. Il est tout simplement taré! Mais, de temps à autre, on perçoit une petite faille dans son coeur sans pitié. Bon c'est rapide mais on voit par moment que ce garçon est quand même un gentil garçon dans le fonds (il faut creuser beaucoup quand même).

          Bref, ça se laisse lire. Dommage pour le langage grossier... C'est le gros point noir de cette histoire pour moi. Mais l'histoire derrière ce langage est sympathique.

Journal d'un loser,
Jesse Andrews,
Fleuve noir, 2012 (Territoires)

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