samedi 29 septembre 2012

La Huitième couleur




          Me voilà en pleine découverte de Terry Pratchett alors que Mel m’en parle depuis 6 ans ! Il a fallu un auteur du mois pour m’y mettre pour de bon. Pour tout dire, je n’avais pas envie de le lire car les illustrations de Josh Kirby de couverture (des éditions de l’Atalante) ne me plaisaient pas du tout.

          J’ai choisi le tome premier des Annales du Disque-monde, saga qui compte une trentaine de tomes (ouch !). Je me suis dit, s’il faut lire du Pratchett, autant commencer par le début !

          C’est l’histoire du presque mage Rincevent qui se trouve obligé de protéger Deuxfleurs, un touriste accompagné de son bagage sur pattes qui l’emmènera dans une aventure aux scènes toujours plus rocambolesques. Cette histoire se passe sur le Disque-monde, un monde en forme de disque qui repose sur des éléphants géants et une tortue.

          Vous l’avez compris, les Annales du disque-monde sont totalement farfelues. On rigole souvent en lisant les jeux de mots, les situations assez hilarantes et les répliques cinglantes des uns et des autres. On lit ce livre pour rire. En effet, au-delà de cet aspect comique, je trouve que l’intrigue est assez brouillon. Je n’ai pas tout compris dans l’instant, je suis revenue en arrière pour certaines choses et il y a quelques incohérences.

          Mis à part cela, certains personnages sont assez intéressants. Rincevent, le mage raté est très drôle. C’est une espèce d’inspecteur gadget : il se met toujours dans des situations pas possibles et en ressort par chance ou avec l’aide d’autres protagonistes. Il a un potentiel comique qu’il sera intéressant de voir se développer au fil des tomes. Pour le présenter en deux mots, il a été viré de son université de mage pour avoir ouvert un livre interdit. Depuis ce moment un sort qui est supposé être très dangereux est logé dans sa tête et il en a oublié tous les autres sortilèges.

          Deuxfleurs est un touriste optimiste à toute épreuve et sa naïveté est fraiche. Le duo Rincevent/Deuxfleurs fait penser à un duo clown blanc/Auguste dans un cirque, Deuxfleurs étant l’Auguste. Son bagage sur patte est également très drôle. C’est un coffre comprenant les richesses du touriste et qui n’accepte de s’ouvrir que pour son maître ou pour avaler quelqu’un.

          Mais le meilleur personnage de ce roman est sans doute possible : la mort. Elle suit Rincevent dans l’espoir de l’attraper. Elle a des répliques hilarantes. Elle m’a fait éclater de rire plus d’une fois. Un seul point négatif : elle n’apparait pas assez souvent à mon goût !

          Bref, c’est sympathique, drôle, dynamique. C’est un divertissement agréable. Je vais sans doute lire la suite pour voir comment cela évolue et aussi pour savoir la suite, car ce premier tome finit en queue de poisson !

Les annales du Disque-monde, tome 1 : La huitième couleur,
Terry Pratchett,
L’Atalante, 1993

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