mardi 10 septembre 2013

Je vais bien, ne t'en fait pas


J'avais envie de découvrir un roman de cet auteur qui fait souvent beaucoup parler de lui. En plus, on me l'a beaucoup conseillé! J'ai donc choisi ce roman qui a eu beaucoup de succès (il y a même eu un film) et qui me disait bien!
 
Claire Tellier a 20 ans. Elle cherche désespérément son frère, disparu après une dispute familiale. Sans lui, la jeune femme est perdue dans un monde qu'elle ne comprend pas.
 
Premières phrases: Claire claque la porte et tourne les clés.
Il est dix heures. Elle commence à onze. Le Shopi ferme à vingt et une heures, elle fait la fermeture. Elle descend les escaliers quatre à quatre. Au kiosque, elle achète Libé.
 
La première impression, lors de la lecture de ce livre, a été négative. Le style m'a beaucoup déplu. Vous pouvez le constater avec les premières phrases, elles sont très courtes et ne racontent pas grand chose. Le personnage principale est caissière et il m'est arrivé de lire tous les articles qu'elle passait à la caisse de son magasin. J'ai trouvé ça très dérangeant et c'était écrire pour ne rien dire.
 
J'avoue avoir pensé abandonner ce roman. Mais j'ai décidé d'aller jusqu'au bout car je ne perdais pas beaucoup de temps à continuer, le livre possédant 156 pages.
 
Le récit décrivait donc la vie assez monotone de Claire. Elle est blasée, désabusée. Le lecteur sent très vite le malaise qu'elle ressent. Puis, au milieu du roman, on se retrouve avec un flashback. On comprend pourquoi elle est comme ça dans le temps présent du récit. Nous savons que son frère a disparu depuis le début. De nombreux indices sont distillés dans le récit. Mais le gros de l'histoire est réellement expliqué dans ce flashback.
 
Quand j'ai débuté cette nouvelle partie, j'étais vraiment plus intéressée! Et en la terminant, j'ai compris pourquoi la première partie est telle qu'elle est. Elle mettait en place une ambiance, assez incommode pour moi. Mais ce malaise à la lecture fait partie du roman je pense. J'ai terminé la troisième partie sans obstacle et finalement... j'ai adoré ce roman.
 
Je trouve cette histoire subtile, intelligente et juste. Le style est percutant et ce roman m'a percuté. Il y a une vraie cohérence entre le fond et la forme et c'est pour cela que ce roman a eu ce grand succès. J'ai été touchée, mais aussi surprise. Je ne pensais pas ressentir autant l'émotion d'un livre avec un style comme celui-ci.
 
La fin arrive comme un mélange aigre-doux. Elle est parfaite! Et puis on a pas les réponses à toutes les questions. Sur le coup, je déteste ça! J'aime avoir des réponses. Puis, je pense et je réfléchis aux réponses possibles... Et c'est ensuite que je me rends compte que les fins ouvertes c'est tellement bien pour imaginer! Je me suis fait ma propre fin.
 
La suite logique à cette très bonne lecture a été d'aller regarder le film. Et bien j'ai été déçue. Déjà, le film donne des réponses. C'est trop bête! Je trouve que c'est un peu trahir le roman que de donner des solutions comme ça. Après je ne sais pas si Olivier Adam a été consulté pour ce film mais quand bien même, je trouve que le charme de l'histoire a été perdu. Ensuite, beaucoup de changements ont été faits. Vous me direz que c'est normal, que c'est souvent le cas. Mais c'est un roman de 156 pages quand même! C'était assez facile de faire comme dans le livre! Mais je sais que je suis de mauvaise foi. Un film c'est aussi de l'art et créer de nouvelles choses à partir d'un texte c'est aussi le principe! Mais je suis déçue et puis c'est tout!
 
Je vais bien, ne t'en fais pas,
Oliver Adam,
Pocket

5 commentaires:

  1. Je n'ai rien lu d'Olivier Adam, alors peut-être commencerai-je avec celui-là, ta chronique donne envie de le lire !

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  2. Juste un petit commentaire qui n'a rien à voir pour te dire que je t'ai tagué: http://gigi-sempai.blogspot.fr/2013/09/ouaaaaah-jai-ete-tagueeeeee.html

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  3. Il est dans ma PAL, mais pas dans mes priorités.
    Bises.

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